José Maria Rodriguez Eiras Cotaxoavait participé en 1932 à la fondation de l’Ateneo de Divulgacion socialde Villagarcia (Pontevedra) ce qui lui avait valut d’être arrêté. Cette même année 1932, après avoir été impliqué dans un attentat à la bombe, il avait gagné la Corogne où il s’était embarqué sur un bateau de pêche. En 1935 il était l’un des rapporteurs de la section des chauffeurs-vapeurs du syndciat CNT des pêcheurs de La Corogne.
Arrêté lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il fut emprisonné jusqu’en janvier 1937. En juin il fut l’un des miitants évacués vers la France par un bateau de pêche. Il gagna ensuite Barcelone où il allait s’enrôler dans la 38e Brigade mixte et combattre sur les fronts du Centre et du Levant. Puis il fut nommé commissaire politique dans la 82e Brigade.
Arrêté à la fin de la guerre à Villajoyosa, il fut interné à Alicante, transféré à Pontevedra où en 1941 il fut condamné à mort avant que la peine soit commuée en longue détention. Remis en liberté conditionnelle en 1944, il trouva un travail dans une scierie de Villagarcia et aux mines de Silleda. Il participait à la réorganisation de la CNT à Villagarcia et à l’automne 1944, accusé de contacts avec la guérille, fut arrêté et emprisonné plusieurs mois à Santiago. En mars 1947 il fut une nouvelle fois arrêté et troturé. Traduit devant un conseil de guerre tenu à Vigo en 1948, il fut condamné à 3 ans et fut interné à Santoña.
Remis en liberté en 1952, il continua de travailler dans diverses pêcheries et d’entretenir des contacts avec des compagnons dont A. Garcia Duran. José Maria Rodrigiez Eiras est décédé à Villagarcia en 1967.