Antonio Asensio Forza a été un membre fondateur de l’Union des Jeunesses Antifascistes (UJA), première organisation de résistance au franquisme créée à Santa Coloma de Gramenet et Sant Adriá de Besós le 14 février 1939 par des militants de la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL).

Il semble qu’il faisait également partie du premier comité régional de la FIJL de Catalogne dont la plupart des membres seront arrétés le 28 mars 1939.

Á l’UJA Antonio Asensio était le responsable de la section "armemement". Lors du démantélement de l’UJA en mai et juin 1939 ce sont vingt et un militants âgés de 15 à 22 ans qui ont été arrétés. La police avait trouvé au domicile d’Antonio Asensio deux fusils russes, deux fusils tchécoslovaques et quatre armes courtes. Lors du conseil de guerre qui s’est tenu contre ces militants à Badalone Antonio Asensio a été condamné à vingt ans de détention. Cinq peines de mort avaient été prononcées dont seule celle requise contre Manuel Campeny Pueyo sera exécutée.

Le 17 juin 1943 Antonio Asensio a été transféré au Département pénal de Blanes (Gérone) dont il sortira en liberté conditionnelle quelques mois plus tard.

En octobre 1946 il était arrêté et condamné à un an de prison pour "association illicite et propagande illégale", peine qui lui fit perdre le bénéfice de la conditionnelle. Il était interné à la Modelo où Manuel Llatser le verra en 1947 puis a été ensuite transféré au Fort del Hecho à Ceuta. Il a été finalement libéré de la prison Modelo de Barcelone le 14 novembre 1958.