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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

MOLINA MELERO, Antonio “RUBIO OLLERO”
Tué le 9 janvier 1948 - PCE – Groupe de Tomas VILLEN ROLDAN “CENCERRO” – Jaén (Andalousie)
Article mis en ligne le 24 janvier 2012
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Suite à l’attaque par la Guardia Civil, le 28 juillet 1946 de la ferme Las Torres à Martos (Jaén), une des bases du groupe de Tomas Villen Roldan Cencerro, de nombreux militants communistes de la région, dont Antonio Molina Melero Rubio Ollero qui servait d’agent de liaison, craignant la rafle qui allait suivre, gagnaient la sierra et rejoignaient le groupe.

Après la mort le 15 août 1947 de Tomas Villen Rodan et de 6 autres guérilleros, la guérilla se réorganisait en trois groupes commandés par Antonio Fajardo Piñero, Manuel Garcia Molina Botaño et Adriano Collado Cortés Zoilo. C’est à ce dernier groupe qu’Antonio Molina Melero était alors versé avec Antonio La Rubia Exposito Payuso, José Garcia Lindez Niño, Antonio Gallardo Fernandez Sayuela et Pablo Parras Montero Paulo.

Le 22 décembre 1947 Antonio Molina Melero participait avec Antonio Gallardo Fernandez et Manuel Garcia Molina à la séquestration près de la ferme Manzanares, sur la commune de Martos (Jaén) de Juan Larios Gomez qui sera libéré contre une rançon de 300.000 pesetas.

Début 1948 Antonio Molina Melero et José Garcia Lindez Niño étaient les derniers survivants du groupe du Cencerro. Cachés dans la sierra Jabalcuz, ils se présentaient le 9 janvier 1948 à la feme Los Nonos où, après avoir été dénoncés par un berger, la Guardia Civil les attendait depuis trois jours. Aorès avoir blessé un des gardes, tous deux étaient abattus par les gardes qui, outre l’armement et 7 grenades à main, récupéraient une somme de 38.000 pesetas.


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