Miguel Margarit avait participé dans les années 1940 à la réotganisation de la CNT clandestine à Rubi (Barcelone). Pour échapper à la répression il avait ensuite dû passer en France où il travailla d’abord sur le port de Marseille puis à Perpignan. Militant des FL de la CNT en exil, il fut aussi l’organisateur de sections de la Solidarité internationale antifasciste (SIA) et de l’un des groupes artistiques de l’exil. Il collaborait également à la presse libertaire et notamment à CNT, Le Combat syndicaliste et Espoir. Au moment de son décès survenu à Perpignan dans un accident de travail le 9 décembre 1963, il était membre du Comité local de la CNT.