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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

MARCE TOMAS, Avenir
MLE – CNT – Barcelone (Catalogne)
Article mis en ligne le 28 septembre 2011
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

A la fin juillet 1947 le militant libertaire Francisco Arago Bocillo avait demandé à l’organisation libertaire de l’exil l’envoi de compagnons pour l’aider dans ses activités clandestines dans la comarcale du Bas Llobregat. Aussitôt deux groupes avaient été formés et passaient la frontière. Avenir Marcé Tomas faisait partie du groupe comprenant Felipe Langa Heras, Julian Nuñez Gil, Cristobal Castellvi Sabater, Manuel Andreu Cubero, José Asensio et Manuel Ruiz Morandeira.

Peu après le passage de frontière et suite à des désaccords avec Francisco Arago, ce groupe gagnait alors Barcelone où il allait être rapidement démantelé. Avenir Marcé Tomas était arrêté en août 1947 avec 26 autres militants de la CNT dont Luis Agustin Vicente Luis Ruiz Acosta, Julian Nuñez Gil, Cristobal Castellvi Sabater, Francisco Arago Bocillo, Manuel Andreu Cubero, José Asensio Garcia, Antonio Vicente Baraza, Saturnino Sanz Velilla, Francisco Sanchez Berenguer et Miguel Haro.

Accusés entre autres, d’un sabotage à l’usine Sanson de San Feliu de Llobregat et d’attentats commis en mai et août 1947 contre des pylones de haute tension électrique de la compagnie Riesgos y fuerzas del Ebro, tous furent transférés à Barcelone où ils furent torturés et internés pendant 42 jours dans les cachots de la Brigade politico sociale.

Inculpés de « banditisme et terrorisme » (procès n°36127), ils furent traduits en mars 1953 devant un Tribunal d’espionnage. Avenir Marcé Tomas fut condamné à 12 ans de prison tandis que la peine de mort était prononcée contre Julian Nuñez Gil et Cristobal Castellvi Sabater. Luis Agustin Vicente, pour lequel la peune de mort avait été également requise, s’était entre temps évadé du Fort de Monjuich le 28 septembre 1952 après avoir désarmé un gardien.


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