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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

MACIAS FERNANDEZ, Asuncion « La PANDERETA »
Née à Paradela de Muces-Priaranza del Bierzo (Leon) – se suicide le 27 novembre 1950 - Leon
Article mis en ligne le 31 août 2011
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Asuncion Macias Fernandez La Pandareta, dont le compagnon Camilo Prada Rodriguez avait été assasiné en 1936 par les franquistes, était ultérieurement devenue la compagne du guérillero socialiste Enrique Oviedo Blanco El Chapa qu’elle rejoignit dans la Sierra en 1945.

Le 24 février 1949 elle faisait partie avec son compagnon, Sillverio Yebra Granja O Atravesao, Francisco Martinez Lopez Quico, Bernardo Alvarez Trabaja Gasta, Alfonso Rodriguez Lopez O Gallego, Antonio Lopez Nuñez O Obxetivo et Eduviges Orozco Palacin Andaluz du groupe de guérilleros, qui suite à la trahison d’un agent de liaison, Pedro, tombait dans une embuscade tendue par la Guardia Civil sur les monts Ocero, district municipam de Vega de Espinareda (Leon) dans laquelle furent tués Alfonso Rodriguez Lopez O Gallego et Eduviges Orozco qui fut identifié à tort par les autorités comme étant Manuel Guron Bazan. Les autres guérilléros dont certains avaient été légèrement blessés parvinrent à décrocher.

Le 27 novembre 1950, suite à une dénonciation d’un membre de sa famille, Asuncion Macias Fernandez et Enrique Oviedo Blanco furent encerclés dans la maison de Paradela de Muces où ils étaient cachés et où ils préparaient leur fuite à l’étranger. Tous deux, plutôt que de se rendre, choisirent alors de se suicider.


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