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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

GUERRERO MOTAS, Manuel « MANOLO »
Né à Barbastro (Huesca) en 1914 - Maçon – MLE – CNT – Groupe de Julio RODRÍGUEZ FERNÁNDEZ "EL CUBANO" – Barcelone (Catalogne)
Article mis en ligne le 5 juillet 2009
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Manuel Guerrero Motas Manolo qui avait adhéré à la CNT en 1934, aurait séjourné après guerre à Madrid et serait passé en France débit 1949 avec José Iglesias Paz. Membre du groupe d’action Talion dirigé par Julio Rodriguez Fernández El Cubano qu’il avait tencontré à madrid, il pénétrait en Espagne en septembre 1949 avec José Luis Barrao, Victor Espallargas, Manuel Sánchez, José Corral Martí, Miguel García García, Jaime Albama Morell et Jorge Pons Argilés. A Santpedor, près de Manresa, alors qu’ils approchaient de la ferme Els Casals pour y acquérir des provisions, le groupe était pris sous le feu du propriétaire barricadé dans sa ferme. Manuel Guerrero, atteint dans la région lombaire et ne pouvant continuer son chemin avec le reste du groupe, restait caché dans la montagne le temps d’entrer en contact ave les camarades de Manresa où il y fut ensuite transporté par José Piñol Dolcet et hébergé par Antonio Bravo Soler. Puis il fut conduit à Barcelone où Francisco Martinez Márquez, le secrétaire de défense, l’emmena chez Ramón Loscos Viñas, l’oncle de César Saborit Carralero, au 44 de la rue Josefa Masanés, avant de lui trouver un refuge plus sûr, rue Navas de Tolosa chez la soeur soeur de Saborit, Antonia.

Manuel Guerrero Motas a été arrété le 1er novembre 1949 à Barcelone. Selon certains, pour échapper à une peine de mort, il aurait accepté de parler, causant la chute de toute l’infrastructure clandestine de Manresa, et, en prison, fut isolé des autres membres du groupe. Il fut traduit devant le Conseil de guerre qui s’ouvrit à Barcelone le 6 février 1952 pour juger quelques uns des survivants et collaborateurs des groupes d’action et où furent prononcées neuf peines de mort dont cinq seront exécutées. Condamné à 26 ans de prison, Manuel Guerrero a été remis en liberté provisoire en 1962.


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