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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

GARCIA VALERO, Bernabé
Né à Lorca (Murcia) en 1920 - Patissier - FIJL - UJA - CNT - Sant Adria de Besós (Barcelone) - Catalogne
Article mis en ligne le 9 juillet 2008
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

C’est avec Jesus Carceles Tomas et deux autres militants de la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL) de Sant Adria de Besós, que Bernabé García Valero, après être entré en contact avec un groupe de militants de Santa Coloma de Gramenet (voir Manuel Campeny Pueyo) organisait en février 1939 l’un des premiers groupes de la résistance contre le franquisme, l’Union des Jeunesses Antifascistes (UJA). Bernabé García Valero était le sous secrétaire de la FIJL de Sant Adria dont le secrétaire était Jesús Cárceles.

Vingt et un membres de l’UJA, âgés de quinze à vingt deux ans, et sept sympathisants furent arrêtés entre mai et juin 1939. Lors du Conseil de guerre permanent spécial qui soégeaut à Barcelone, cinq peines de mort étaient prononcées le 2 janvier 1940 contre Bernabé García Valero, Manuel Campeny Pueyo, Enrique Villela Trepart, Jesus Carceles García et Joaquin Miguel Montes. Seul Manuel Campeny Pueyo sera fusillé au camp de la Bota, les autres peines de mort, dont celles de Bernabé García, ayant été commuées en détention perpétuelle (trente ans de prison). En mai 1945, la condamnation de Bernabé García était réduite à vingt ans. Remis en liberté conditionnelle ce même mois de mai, Bernabé García Valero était alors assigné à résidence à Lorca.


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