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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

Né à Valladolid en 1907
CORRAL MARTÍ, José
Maçon - MLE - CNT - Barcelone - Groupe de Julio RODRÍGUEZ FERNÁNDEZ "EL CUBANO" - Barcelone (Catalogne)
Article mis en ligne le 7 juillet 2007
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

José Corral Martí avait été condamné le 5 juin 1943 à vingt ans et un jour de prison. Remis en liberté conditionnelle en 1944, il s’intègrait au groupe d’action Talión dirigé par le militant libertaire Julio Rodríguez Fernández El Cubano.

En septembre 1949 il passait en Espagne avec Julio Rodríguez Fernández El Cubano, José Luis Barrao, Victor Espallargas, Manuel Sánchez, Miguel García García, Manuel Guerrero Motas, Jaime Albama Morello et Jorge Pons Argilés. Le groupe accroché le 20 septembre sur la commune de Salvador de Guardiola, s’était séparé et chacun avait ensuite gagné Barcelone. Il participait le 9 octobre avec Julio Rodríguez, Pedro Adrover Font, Miguel García García, Manuel Fornes Marín, Francisco Martínez Márquez, César Saborit Carralero et d’autres à l’attaque du meublé Casita Blanca, 1 rue Bolivar, où les guérilleros s’emparaient de 37.000 pesetas et des papiers d’identité des habitués de l’endroit.

Arrêté en octobre suite aux tortures infligées à Jaime Albama Morell, José Corral Marti a été traduit devant un conseil de guerre qui s’est ouvert à Barcelone le 6 février 1952 contre une trentaine de survivants des groupes d’action libertaire. Il a été condamné à mort avec Antonio Moreno Alarcón, Domingo Ibars Juanias, Miguel García García, Ginés Urrea Piña, Pedro Adrover Font, José Pérez Pedrero, Santiago Amir Gruañas et Jorge Pons Argilés. Ces cinq derniers militants seront fusillés au camp de la Bota de Barcelone le 14 mars 1952, tandis que les autres condamnés à mort verront leur peine commuée en trente années de réclusion. José Corral Martin a été remis en liberté conditionnelle le 21 juillet 1967.


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