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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

CAMPOS, Evangelista
Né à Valence - FAI - CNT - Valence (Levant) & Barcelone (Catalogne)
Article mis en ligne le 29 mars 2007
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Pendant la révolution Evangelista Campos avait été le représentant de la FAI au Comité Exécutif Populaire de Valence, puis de la FAI et de la CNT au Tribunal Populaire.

En 1944 il était le secrétaire de coordination du Comité Régional n°3 en France et assurait les liaisons avec la résistance française.En mars il était élu au Comité National, puis au plenum d’octobre nommé responsable de la section économique du comité de relations du MLE en exil aux cotés de Juan Manuel Molina (secrétaire), Paulino Malsand, Domingo Torres, Angel Marin, Bernardo Merino et Miguel Chueca.

Premier délégué officiel du MLE en exil, il entrait en Espagne en avril 1945, accompagné par le guide Antonio Cereza Grasa. C’est lui qui remettait au Comité national de la CNT les convocations pour le congrès de mai à Paris de la CNT en exil. L’année suivante il était secrétaire de défense du CR Catalan de la CNT. Lors d’une réunion du CR en juillet 1946, au domicile de Benjamin Sánchez du syndicat du métal, la police fit brusquement irruption : Evangelista Campos, blessé, fut arrêté mais parvint toutefois à s’échapper avec l’aide d’Eliseo Melis Díaz, qui était un indicateur infiltré dans l’organisation. Il aurait été à nouveau arrêté à Barcelone début 1947, puis à l’été 1949.


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