Antonio Hernandez avait été arrêté début 1948 à Bilbao et avait été interné avec de nombreux autres à la prison de Larriñaga.
Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).
Antonio Hernandez avait été arrêté début 1948 à Bilbao et avait été interné avec de nombreux autres à la prison de Larriñaga.
Accusé d’être un agent de liaison du guérillero cénétiste José Martinez Campos Tripas et d’avoir remis à la famille de ce dernier de l’argent de sa part, Natalio Hernandez Hernandez avait été arrêté en 1943.
Après le coup d’État franquiste de juillet 1936, Nelida Hernandez Dorta, avec d’autres militantes dont Micaela Rodriguez Bello et Maria Culi Palau, avait caché plusieurs militants et leur avait permis de s’échapper et de gagner Barcelone. Arrêtée le 14 janvier 1937, elle fut condamnée à 12 ans (...)
Ouvrière du tabac et militante de la CNT, Isabel Hernandez, qui était également une collaboratrice des journaux confédéraux Antorcha (Las Palmas, 1935-1936) et En Marcha (Santa Cruz) avait participé le 18 juillet 1936 à la réunion tenue à Los Compitos pour organiser la résistance au coup (...)
Francisco Hernandez Diaz avait été arrêté en juillet 1953 avec une vingtaine d’autres militants de la CNT – dont Juan Serna Rubio, Jesus Longas Casanova, Edgar Emilio Rodriguez Zurbaran, Fructuoso Grimaldo Moreno – lors de la rafle qui avait suivi la découverte par la police de l’imprimerie (...)