Arrêté le 19 août 1936 et interné à la prison militaire de l’arsenal du Ferrol (La Corogne), Mario Rico Cobas, l’un des responsables du Parti syndicaliste, aurait, selon la police, voulu révéler des cachettes d’armes et de documents du Front populaire. Il avait été alors emmené, avec 13 autres détenus qu’ il aurait dénoncé, vers le Mont San Felipe pour y retrouver ces cachettes. Toujours selon la police, les prisonniers se seraient alors soudainement mis à courir de tous cotés pour tenter de d’enfuir. Les gardes avaient ouveert le feu et avaient alors tués : José Rico Torrente, Mario Rico Cobas, Andres Iglesias Garrote, Antonio M. Fernandez Mourente, Guillermo Cedron Gomez, Felipe Hernandez Gonzalez, Carlos Pérez fachal, Manuel Gonzalez Diaz, Venancio Pérez Blanco et Ramon Hermo Miranda. Seuls quatre des prisonniers seraient parvenius à s’enfuir.
Cette version policière masque sans doute l’assassinar de ces prisonniers sous le prétexte de « la loi de fuite ».