Felipe Ratero Pérez avait été mobilisé dans l’armée franquiste dont il avait déserté le 30 août 1937 d’un régiment de tabor sur le front de la Jarama en emportant une mitrailleuse qu’il avait dû abandonner sous les tirs des sentinelles.
Il fut ensuite militant de la CNT et de la FAI à Esplugues de Llobregat (Barcelone).
A la fin de la guerre, sous la fausse identité de José Martinez Buendia, il se trouvait dans le Bataillon de travailleurs forcés n° 66 basé à Prat de Llobregat. Il fit alors partie avec José Montiel Soler et José Sanchez Mendia, d’un groupe qui se proposait d’attaquer la caserne de la Guardia Civil et le camp d’aviation pour en libérer des prisonniers. Suite à une dénonciation il fut arrêté en août 1939 (ou 1942 ??) avec ses camarades et une douzaine d’autres. Traduit devant le conseil de guerre tenu le 3 septembre 1942, il fut condamné à mort et a été fusillé le 7 mai 1943 au camp de la Bota de Barcelone José Montiel Soler et José Sanchez Mendia.
Lors de son emprisonnement il partagea la même cellule que le compagnon José Gonzalbo Benedicto qui sera fusillé le 16 octobre 1942, et entretint jusqu’à sa propre exécution une correspondance avec Lucia Esteve Vidal compagne de ce dernier.