
Le 11 février 1948 Gregorio Martinez Martinez, dont le véritable nom était José Ramirez Fajardo, aurait été le guide d’un groupe de guérilléros analous tentant de passer en France. Le groupe comprenant 6 hommes – dont Pedro Fajardo Rivas, José Magdalena Villegas et José Caballero de la Cruz – et une femme – Antonia Moya Villegas – fut surpris dans le train Barcelone-Puigcerda par une patrouille de la police. Dans l’affrontement était tué l’agent Ramiro Calvo Lopez et blessé son collègue Ambrosio Gomez Fernandez, tandis que les guérilleros parvenaient à sauter du train à la hauteur de Ripoll. Gregorio Martinez Martinez parvenait dans un premier temps à dépister les agents avant finalement d’être capturé avec Pedro Fajardo tandis qu’étaient tués Antonia Moya, José Magdalena Villegas et José Caballero de la Cruz. C’est lui qui revendiquera lors de son interrogatoire le fait d’être un groupe de guérilleros. José Ramirez Fajardo a été fusillé le 13 octobre 1948 au camp de la Bota de Barcelone avec Pedro Fajardo Rivas.
Dans une note parue dans le numéro 82 (mars 1949) du journal communiste Treball, l’organe du PSUC, on pouvait lire : « Gregorio Martinez Martinez vit rue Calabria, n°180. Dénonciateur du guérillero José Fajardo, exécuté par les franquistes le 13 octobre 1948. Ce vil traître a été condamné ily a peu de temps à vingt ans et un jour de prison. Actuellement il est libre et travaille pour la police. Dit être jeune libertaire. Guerra à mort aux mouchards et aux indicateurs ».