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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

RAMIREZ FAJARDO, José « Gregorio MARTINEZ MARTINEZ »
Né à Sant Pere de Torello (Gerone) en 1917 – fusillé le 13 octobre 1948 - FIJL – CNT – Gerone (Catalogne)
Article mis en ligne le 7 septembre 2012
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.
José Ramirez Fajardo

Le 11 février 1948 Gregorio Martinez Martinez, dont le véritable nom était José Ramirez Fajardo, aurait été le guide d’un groupe de guérilléros analous tentant de passer en France. Le groupe comprenant 6 hommes – dont Pedro Fajardo Rivas, José Magdalena Villegas et José Caballero de la Cruz – et une femme – Antonia Moya Villegas – fut surpris dans le train Barcelone-Puigcerda par une patrouille de la police. Dans l’affrontement était tué l’agent Ramiro Calvo Lopez et blessé son collègue Ambrosio Gomez Fernandez, tandis que les guérilleros parvenaient à sauter du train à la hauteur de Ripoll. Gregorio Martinez Martinez parvenait dans un premier temps à dépister les agents avant finalement d’être capturé avec Pedro Fajardo tandis qu’étaient tués Antonia Moya, José Magdalena Villegas et José Caballero de la Cruz. C’est lui qui revendiquera lors de son interrogatoire le fait d’être un groupe de guérilleros. José Ramirez Fajardo a été fusillé le 13 octobre 1948 au camp de la Bota de Barcelone avec Pedro Fajardo Rivas.

Dans une note parue dans le numéro 82 (mars 1949) du journal communiste Treball, l’organe du PSUC, on pouvait lire : « Gregorio Martinez Martinez vit rue Calabria, n°180. Dénonciateur du guérillero José Fajardo, exécuté par les franquistes le 13 octobre 1948. Ce vil traître a été condamné ily a peu de temps à vingt ans et un jour de prison. Actuellement il est libre et travaille pour la police. Dit être jeune libertaire. Guerra à mort aux mouchards et aux indicateurs ».


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