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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

GUERRERO ORTEGA, Tomas « CAMILO »
Né à Madrid le 25 septembre 1913 – mort le 1er juin 1997 - PCE – Madrid (Nouvelle-Castille) – Aignan (Gers)
Article mis en ligne le 5 juillet 2009
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.
Tomas Guerrero Ortega (tête nue) à l’enterrement du commandant Parisot à Auch (septembre 1944)

Lieutenant d’active dans l’armée, Tomas Guerrero Ortega avait quitté l’armée en 1935 après avoir été sanctionné pour indiscipline. Il adhérait alors au Parti communiste et lors de la guerre civile devint commandant de la 227e Brigade Mixte (Division Lister) sur le front de Guadarama, de Teruel et Huesca. Grièvement blessé deavant Barcelone le 25 janvier 1939 il fut évacué vers la France où il sera amputé d’une jambe.

Pendant l’occupation il fut interné au camp du Vernet d’Ariège dont il parvint à s’évader. Membre de l’Union Nationale Espagnole (UNE), en 1944 il fut nommé sous le nom de Camilo reponsable de la 35e Brigade de guerrilleros espagnols dans le Gers qui allait participer très activement aux combats de la libération. Membre du Bataillon Armagnac du Colonel Parisot, il fit partie de la garde spéciale du Colonel britannique Georges Starr Hilaire et organisa la défense de ce dernier à la base de Castelnau-sur-L’Auvignon. Il joua également un rôle essentiel sur la commune de Panjas où, au lendemain du débarquement, s’étaient rassemblés près de 2.000 résistants.

Puis, selon certains il aurait participé à l’organisation des opérations d’invasion de l’Espagne (Reconquista de España), tandis que selon d’autres il aurait désaprouvé ces opérations.

Tomas Guerrerao, dont la mère et une sœur avaient été fusillés par les franquistes, s’installa ensuite à Aignan (Gers) où il est décédé le 1er juin 1997. Incinéré en présence d’anciens résistants le 4 juin à Tarbes, ses cendres ont ensuite été dispersées à Madrid.


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