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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

Née à Alcala de Gurrea (Huesca) en 1921
CASAS GODESAR, Carmen « ELISA »
JSU- PCE - UNE - Saragosse(Aragon) – Madrid (Nouvelle-Castille)
Article mis en ligne le 11 mai 2007
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Pendant la guere civile, Carmen Casas Godesar qui auparavant militait à la CNT, avait adhèré aux Jeunesses Socialistes Unifiées (JSU) de tendance communiste.

Exilée en France elle a été pendant l’occupation responsable des JSU des départements du Gard, Lozère et de l’Ardèche. Elle était la compagne du militant communiste Leandro Saún qui passait en Espagne en 1943, où il était dénoncé et emprisonné à Saragosse. En juillet 1944 Carmen Casas Godesar Elisa passait en Espagne avec un groupe de huit jeunes qu’elle avait organisé à Perpignan. Lors du passage de frontière le groupe était arrêté et tous étaient emprisonnés deux mois à la prison de Gérone. A sa libération elle partait pour Saragosse.

A la fin 1944 elle était membre de la Junte de l’Union Nationale (UNE) de Sarragosse et de la direction du PCE de cette ville où elle était chargée de la prese et de la propagande. Les autres membres de la direction locale du parti étaient alors Alfonso Escanero Bailo et Hilario Bozal. C’est à la même époque qu’un groupe de guerilleros était encerclé près de Zuera (Saragosse) : avec un groupe de femmes elle parvenait à leur fournir papiers et argent, à cacher les armes et à évacuer les guerrileros de la zone. Elle échappait ensuite à la vaste rafle qui entre les mois de juillet et septembre 1945 provoquait l’arrestation de 249 personnes. Elle était pourtant arrêtée peu après dans le métro à Madrid, alors qu’elle venait d’être chargé de la responsabilité du parti à Alicante.

Après sa libération de prison, elle était à nouveau arrêtée en 1960 et en 1961 et condamnée à huit années de prison. Elle était libérée au bout de un an et demi de détention.

En décembre 1986 Carmen Casas résidait à Madrid. Elle était membre de la Fédération Internationale de Résistants et du groupe l’Amical de Catalogne qui regoupait les anciens résistants espagnols en France. Carmen Casas a participé en octobre 1999 à la rencontre d’anciens guérilleros à Santa Cruz de Moya (Cuenca).


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