Bandeau
Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

NUNO PEREZ, Amor
Né à Cudillero (Asturies) – fusillé le 17 juillet 1940 - FIJL - FAI – CNT – Madrid (Nouvelle-Castille) – Barcelone (Catalogne)
Article mis en ligne le 5 avril 2014
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Amor Nuño Pérez militait depuis 1932 au syndicat CNT des transports de Madrid où il fut également le secrétaire des Jeunesses libertaires (FIJL).

Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il était l’un des secrétaires de la FL-CNT de Madrid qu’il représenta à la Junte de défense, à la section transport et industries de guerre et poste dans lequel il fut confirmé au début 1937. Il fut l’organisateur de la Colonne Amor y Libertad qu’il commanda sur le front de Madrid avec Isidro Albert. En avril 1937, il fut nommé par la régionale du centre comme secrétaire de la Fédération nationale de l’industrie des transports. Puis il alla à Barcelone où il participa à des meetings et où, lors des affrontements avec les staliniens, il fut arrêté le 4 mai 1937. Au printemps 1938 il était membre de la FAI et fut nommé commissaire aux transports.

Fait prisonnier à la fin de la guerre dans le piège d’Alicante – il avait déchiré le sauf-conduit dont il était porteur pour rester avec ses compagnons -, il fut interné aux camps d’Albatera et de Los Almendros avant d’être transféré à Madrid où il fut condamné à mort et fusillé le 17 juillet 1940.

Certaines sources prétendent à tort, que, sous la torture à Madrid, il aurait identifié certains compagnons détenus dans les camps franquistes, mais il s’agit d’une erreur avec le cas de Amor Buitrago.

Son père qui était un militant de la CNT de Cudillero (Asturies) avait été condamné à mort à Gijon en 1938. La peine fut commuée en longue détention et il fut remis en liberté conditionnelle en 1947.


Dans la même rubrique

NUNEZ MUNOZ, Ramon
le 5 novembre 2014
par R.D.
NUNEZ, Antonio
le 15 octobre 2014
par R.D.
NUNEZ TARGA, Mercedes « Paquita COLOMER »
le 27 octobre 2013
par R.D.
NUNEZ ESTRELLA, José
le 5 septembre 2013
par R.D.
NURI CASALS, Daniel
le 1er mai 2012
par R.D.