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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

Né à Alcaudete (?) (Jaén)
BONILLA BONILLA, José « RASPA »
Groupe de Manuel JAÉN BRAVO "FORMAL" - Jaén (Andalousie)
Article mis en ligne le 21 février 2007
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

José Bonilla Bonilla Raspa s’était intègré avec son frère Francisco Bautista le 1er janvier 1947 au groupe dirigé par Manuel Jaen Bravo El Formal et qui dépendait de la guérilla de Tomas Villén Roldán Cencerro. Ce dernier, vu le grand nombre d’hommes dont il disposait, avait décidé de former trois groupes : le plus nombreux dirigé par lui et les deux autres par Manuel Jaen Bravo El Formal et Adriano Collado Cortes Zoilo.

Le groupe de Manuel Jaen Bravo comprenait trois hommes : Ramon Jiménez Contreras Pena et les frères Francisco Bautista et José Bonilla Bonilla Raspa. Le 26 avril 1947, considérant que la répartition des 150.000 pesetas provenant d’une attaque le 18 du mois à Los Barrios de Torredonjimeno, n’était pas équitable, José Bonilla Bonilla désertait et se rendait à la Guardia Civil de Valenzuela (Cordoba). Il se mettait au service de la Guardia Civil et révèlait la cachette de ses anciens compagnons, dont son propre frère Francisco, à la ferme Lendinez entre Torredonjimeno et Santiago de Calatrava. Le 6 mai 1947 la Guardia civil guidée par Raspa attaquait la ferme mais les guérilleros parvenaient à s’échapper. Ils étaient à nouveau accrochés dans l’oliveraie de la ferme Toledo et après avoir blessé un sergent et un caporal, décidaient de se séparer. Francisco Bonilla Bonilla partait de son coté tandis que Ramon Jiménez Contreras Pena décidait de rester avec Manuel Jaen Bravo El Formal qui, blessé, avait perdu beaucoup de sang. Tous deux se cachaient derrière des roches où ils étaient localisés et tués à la grenade par la Guardia Civil.
Francisco Bonilla Bonilla, son frère, après dix jours d’errance, sera capturé par des fermiers, livré à la Guardia Civil et exécuté.

Les autorités donneront à José Bonilla Bonilla une boutique à Cañete de las Torres (Cordoba) mais très vite celui ci, par peur des représailles, s’enfuira avec toute sa famille.


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