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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

POZAS, Jaime
Né vers 1943 - Chimiste - CNT – SAC - Madrid (Nouvelle-Castille) - Suède
Article mis en ligne le 17 mars 2014
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.
Jaime Pozas (2013)

Jaime Pozas était entré à l’Université en 1962 pour y suivre un cursus de chimie. Lors de l’agitation sur le campus en 1965, il fut arrêté et traduit devant le Tribunal d’ordre public avec les professeurs Agustin Garcia Calvo, Lopez Aranguren et Tierno Galvan et fut expulsé définitivement de l’université. Pendant son emprisonnement il était entré en contact avec des compagnons de la CNT – dont Miguel Garcia et Luis Andres Edo -, reçut de l’aide de la Soidarité internationale antifasciste (SIA) et adhéra à la CNT. Parainné par Olof Palme il put gagner ensuite la Suède où il poursuivit ses études et y milita à la SAC l’organisation anarcho-syndicaliste suédoise.

Revenu en Espagne, il continua de militer à la CNT et en 1977 fut membre du premier Comité National de la CNT légalisée après la mort de Franco et dont les autres membres étaient Juan Gomez Casas (secrétaire), Carlos Monge, Manuel Manceras, Angel Garcia, Carlos Ramirez, Coronado et Tiki. Suite à des manifestations de protestation contre l’assassinat du compagnon Agustin Rueda Sierra à la prison de Carrabanchel le 14 mars 1978, et pour éviter une incarcération, il gagna alors l’Angleterre tout en effectuant de nombreux séjours en Espagne.

En 1991, suite à un conflit avec des membres de la Fédération anarchiste ibérique (FAI), il quitta la CNT. Resté sympathisant de la CNT, de la CGT et de Solidaridad Obrera, il regrettait au début des années 2000, le manque d’unité du mouvement libertaire.


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