Melquiades Leston Romero avait émigré aux Etats Unis dont il revint en Espagne lors de la proclamation de la République en 1931 et milita au syndicat CNT de la pêche de Puerto del Son (La Corogne) avec notamment Francisco Lemiña qui était revenu avec lui d’Amérique. Cette même année il fut l’un des fondateurs de l’Union des pêcheurs UGT de Gijon qu’il entraîna à adhérer à la CNT.
En octobre 1933 il fut le délégué de Gijon à l’assemblée plénière des syndicats de l’industrie de la pêche et fut le délégué de Gijon et Candas au congrès national de l’industrie de la pêche en 1936.
Au moment du coup d’État franquiste de juillet 1936, il se trouvait aux Asturies où il fut nommé délégué de la marine au Conseil des Asturies et du Leon. Fin 1936 il participait à la fondation de l’Agrupacion des Galiciens libertaires de la CNT dont il fut nommé trésorier du comité asturien. Il était alors membre du groupe Actividad de la Fédération anarchiste ibérique (FAI).
Après la chute du Front Nord il regagna la zone républicaine où, en 1938, à Valence il était le responsable de l’Agrupacion Galicia et collaborait au journal Galicia Libre.
Capturé à la fin de la guerre il fut interné au camp d’Albatera puis à la prison de San Miguel de los Reyes où il fut le responsable du bulletin clandestin Boletin de CNT et collabora au journal Redencion. Fin 1945 il aurait été remis en liberté conditionnelle – selon d’autres sources il se serait évadé – et avait gagné la Tunisie où il allait s’occuper du matériel de pêche au port Bourguiba de Tunis.
Puis, selon les sources, il aurait perdu la raison et aurait été rapatrié en Espagne où il serait mort en 1959 à La Corogne. Selon d’autres il serait mort à Tunis et selon d’autres aurait émigré en Uruguay où il serait mort ultérieurement.