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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

MORALES BAREA, Juan « El NEGRO »
Journalier – MLE – CNT – Cadix (Andalousie)
Article mis en ligne le 26 février 2014
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Juan Morales Barea El Negro était membre dans les années 1930 du syndicat des ouvriers vignerons de Chiclana de la Frontera (Cadix). Lors de l’insurrection de janvier 1933, il avait été détenu avec une trentaine d’autres militants de la CNT.

Après l’occupation à la fin juillet 1936 du village par les troupes franquistes, il avait fait partie d’un groupe d’une quinzaine de militants – dont Diego Rodriguez Barbosa, José Moreno Alcantara, les frères Piñero Cebada – qui avaient gagné la sierra. Il était alors le seul à posséder une arme. Après la capture et l’assassinat en août 1936 de Diego Rodriguez Barbosa, le groupe s’étatit dispersé.

Dans la nuit du 3 août 1937 il avait fait partie d’un groupe de 10 personnes de Chiclana – dont les cénétistes Manuel Ruiz Ariza et Sebastian Pareja Sanchez, les républicains Diego Garcia Garcia, Nicolas Ballesteros Aragon, Carmelo Ramos et le socialiste Francisco Mota Aragon – qui, à bord de la barque Joven Juan s’étaient enfuis et avaient été récupérés en mer par un navire marchand américain et débarqués à Tanger. Début septembre les dix fugitifs avaient été expulsés en France où, à Marseile, après avoir reçus des papiers des autorités républicaines espagnoles, ils furent rapatriés à Barcelone.

A la fin de la guerre Juan Morales Barea fut arrêté à Chiclana où il était revenu et le 10 août 1939 fut traduit devant un conseil de guerre avec 7 autres habitants de Chiclana – dont 3 participants à la fuite à Tanger – impliqués dans cette évacuation et qui furent condamnés à un total de 92 ans de prison.


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