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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

LOPEZ HIDALGO, Rafael
Né à Montilla (Cordoba) en 1913 – mort le 28 octobre 1976 - Journalier – PCE – PSUC – Cordoba (Anadlousie) – Barcelone(Catalogne)
Article mis en ligne le 5 octobre 2013
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.
Rafael Lopez Hidalgo

Au moment du coup d’État franquiste de juillet 1936, Rafael Lopez Hidalgo travaillait comme journalier à Montilla (Cordoba) où plusieurs de ses parents furent assassinés.

Membre du Parti communiste (PCE), il fut arrêté en 1942 à Montilla avec notamment Miguel Feria Blanca et Manuel Vaquerizo et fut interné à la prison provinciale de Cordoba avant d’être transféré au pénitencier de Puerto de Santa Maria dont il fut remis en liberté fin 1943.

Le 7 décembre 1946, suite à des informations données à la police par José Maria Carretero ancien lieutenant de l’armée républicaine, il fut arrêté avec plusieurs autres militants de Montilla dont Francisco Carmona, Manuel Vaquerizo, Miguel Feria et José Cerezo Rey Pelajopos tandis qu’étaient également détenus des militants de la province de Cordoba. Transféré au commissariat de Cordoba, ils furent l’objet de sévices tels que l’une des arrêtées, Encarnacion Juarez Ortiz tentera de se couper les veines.

Interné à la prison de Cordoba, Rafael Lopez Hidalgo fut transféré en 1950 à Burgos et condamné à 30 ans de détention. Atteint de troubles du foie, conséquences des coups reçus, il fut transféré à l’hôpital provincial de Burgos où il refusa d’être opéré.

Remis en liberté conditionnelle en 1958, et ne pouvant plus trouver de travail à Cordoba, il émigra alors en Catalogne avec sa compagne Luisa Cruz Urbano et leur fils unique. Avec l’aide d’autres originaires de Montilla, il s’installa à Sant Joan Despi et adhéra au Parti socialiste unifié de Catalogne (PSUC). Il travailla comme ouvrier agricole jusqu’en 1974 où il trouva un emploi à la Coopérative de consommation Cornella. Il participa activement aux divers mouvements de grève menés dans le Bas Llobregat entre 1974 et 1976.

Rafael Lopez Hidalgo est décédé le 28 octobre 1976.


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