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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

BINIMELIS ROTGER, Jaime
Né à Palma de Mallorque le 10 décembre 1887 – mort le 20 février 1956 - Pêcheur - ERC – CNT - Barcelone (Catalogne)
Article mis en ligne le 5 août 2013
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Après avoir passé son adolescence en Argentine où ses parents avaient émigré et dont ils reviendront au début des années 1900, Jaime Benimeli Rotger servira dans l’armée à Palma de 1907 à 1912 où il deviendra pêcheur puis gagnera Barcelone où en 1915 il trouva un travail comme chef du personnel d’une limonaderie et s’installa à Santa Coloma de Gramenet. Militant de la CNT, il participa aux luttes ouvrières et fut notamment chargé pendant la dictature de Primo de Rivera par la CNT de garder des armes des groupes d’action.

Au moment de la proclamation de la République il était le président du Centre républicain la Gauche républicaine catalane (ERC) de Santa Coloma.

Pendant la guerre civile il fut commandant d’artillerie dans l’armée républicaine.

Lors de la Retirada de février 1939 il passa en France et tenta en vain d’y retrouver sa famille. Il retourna alors en Espagne où il fut arrêté, condamné à mort et interné à Belchite (Aragon). La peine fut par la suite commuée en 12 années de détention.

Gravement malade, il fut remis en liberté conditionnelle en 1956 et assigné à résidence à Mallorque. Toutefaois il fut autorisé à finir ses jours à Santa Coloma où il décédait le 20 février 1956. Le jour même de son décès le symbole de la Phalange avait été peint sir les murs de son domicile. Son fils, Gabriel Benimelis Castell, exilé en France et militant de la CNT, ne pourra venir assister à son inhumation à Badalone. Sa compagne Maria Castell Guarros décédera en octobre 1974.


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