A la fin de la guerre civile, Abel Benedicto Serrano était passé en France. Retourné en Espagne en 1943, il militait d’abord à Valence puis à Barcelone.
Traduit devant le conseil de guerre qui s’ouvrait à Barcelone le 6 février 1952 contre trente militants de la CNT et membres des groupes d’action libertaires et au cours duquel seront prononcées neuf condamnations à mort, dont cinq seront exécutées, Abel Benedicto Serrano avait été condamné à un an de prison et était sans doute rapidement remis en liberté (peine couverte par la préventive) puisque en juin 1952 il faisait partie de la junte du syndicat CNT de l’alimentation de Barcelone et c’est lui qui procurait un travail à Diego Camacho Escamez Abel Paz à sa sortie de prison.