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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

UCEDA LUCAS, Manuel « El GORDILLO » ; « El SABIO » ; « GORDILLO DE CASARES »
Né à Casares (Malaga) - tué le 13 octobre 1954 - Groupes de « El CASARES » & des frères MORENO BARRAGÁN "MORENOS DE CORTES" – Malaga & Cadix (Andalousie)
Article mis en ligne le 14 mai 2013
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Manuel Uceda Lucas El Gordillo aurait été d’abord membre en 1937 du groupe de Casares composé d’une vingtaine d’hommes et actif sur les communes d’Estepona et de Casares (Malaga). Il fut à la fin de la guerre membre du groupe des frères Julio, Diego et Francisco Moreno Barragán Los Morenos de Cortes.

Le 12 octobre 1940 avec les frères Francisco, Julio et Diego Moreno Barragán, Andrés Pérez El Vinagre, Diego Vázquez Durán El Porque, Juan Ruiz Del Rio Niño Bermejo et José Guerra Galvan El Guerra, il s’était présenté à la ferme Venta Guadiaro près de San Martin del Tesorillo, district de Jimena de la Frontera, dans l’intention d’en enlever le propriétaire Antonio Toledo Sevillano. Après un échange de coups de feu avec deux carabiniers, Manuel Hermida Pardo et José Fernández Bazán qui furent blessés, les guérilleros s’étaient retirés.

Les circonstances de son décès donna lieu à plusieurs versions
Selon l’historien M. Perez Regordan, Manuel Uceda Lucas El Gordillo serait mort empoisonné en décembre 1948 avec José Blanco Trujillano Blanquito Casares et Juan Valader Mena Pabuceno. Ils avaient été empoisonnés par un agent de liaison retourné par la Guardia Civil.

Selon la version fantaisite du Guardia Civil F. Aguado Sanchez, il aurait déserté avec Juan Valader Mena Pabuceno et José Blanco Trujillano Blanquito Casares. Après avoir payé très cher leur passage les trois hommes auraient embarqué à Gibraltar pour Tanger, puis auraient été tués et jetés à la mer par l’équipage du navire.

Selon la famille et un article du journal ABC (14 octobre 1954), il aurait été tué le 13 octobre 1954 dans la Sierra de Estepona, au lieu dit Cerro de la Para. Dans les jours précédents il avait enlevé le fils d’un industriel pour la libération duquel il avait demandé une rançon de 35.000 pesetas. Trahi par un agent de liaison, il avait été alors localisé par la Guardia Civil.


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