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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

TRIGO CHAO, Luis « GUARDARRIOS » ; « O CHAO »
Né à San Pantaleon de Cabanas (Viveiro) le 24 décembre 1889 - tué le 25 juin 1948 - Garde forestier – PSOE – Lugo (Galice)
Article mis en ligne le 28 avril 2013
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Emigré à Cuba en 1909 Luis Trigo Chao était retourné en Espagne en 1914 et s’était établi à Mondoñedo (Lugo), où il allait devenir le président du groupe socialiste local.

Dès le soulèvement franquiste de juillet 1936, Luis Trigo Chao avait gagné la montagne où il allait mener la guérilla dans la zone de Mondoñedo, Abadin, Muras, Ferreira, sur la bande septentrionale de Lugo et maintenir des contacts étroits avec le groupe du cénétiste José Neira Fernández.

Il n’accepta pas par la suite de se soumettre au contrôle du Parti communiste. Guérillero généralement solitaire, Luis Trigo Chao Guardarrios était parfois accompagné dans ses activités par le libertaire Vicente Seoane Rouso Pasoslargos et Victor Valino puis ultérieurement par d’autres guérilleros autonomes comme Roberto Alonso Díaz Barbas et Perfecto Requeijo Rouco Tarrello.

Luis Trigo Chao a été tué le 25 juin 1948 avec sa jeune compagne Antonia Díaz Pérez qui était dans la Sierra depuis une année, dans une maison de Vilanova de Lourenzá (Lugo) après un affrontement un groupe antiguérilla.

Marcelino Fernández Villanueva Gafas, caché à proximité, parviendra à s’échapper. Dans les semaines précédentes, Marcelino Fernández avait averti Luis Trigo Chao, qui se déplaçait en plein jour, qu’il ne prenait pas assez de précautions et mettait en danger sa vie et celles des autres guérilleros.


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