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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

SIMANCAS, Francisco
Né dans la province de Palencia en 1900 - mort le 23 novembre 1998 - MLE – CNT – Burgos (Vieille Castille) – Madrid (Nouvelle-Castille) – - Valence (Levant) - Barcelone (Catalogne) – Paris - Argentine
Article mis en ligne le 28 mars 2013
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Francisco Simancas avait eu une enfance très difficile à Burgos, puis à Madrid. Arrêté pendant la dictature de Primo de Rivera et emprisonné à Madrid, il avait adhéré à la CNT. Il fut de nouveau arrêté en 1932 avec les anarchistes madrilènes Ambrosio de Calvo et Antonio Rodriguez et fut interné à Burgos, El Dueso et Valence-Mislata. Dès sa libération en mars 1936 il participa à la grande grève de la construction à Madrid et fut une nouvelle fois incarcéré jusqu’à juillet 1936. Milicien il participa à la défense et au ravitaillement de la capitale jusqu’à l’automne 1936 où, refusant la militarisation, il gagna Valence et se mit au service des collectivités de Foyos.

Arrêté à la fin de la guerre et interné dans divers camps, il fut transféré à Talavera où il fut par deux fois condamné à mort, puis à Madrid et Carrabanchel dont il s’évada à deux reprises. En 1946 il fut amnistié, regagna Biurgos où il travailla dans le secteur de l’alimentation, puis gagna Barcelone. Suite à ses contacts avec le compagnon Manuel Pareja du groupe de F. Sabaté, il ne tarda pas à avoir des problèmes avec la police et passa alors en France où il allait rester deux années avant d’émigrer en Argentine où il allait rester vingt ans.

Revenu en Espagne en 1970, il allait militer après la mort de Franco à la CNT de Madrid et à l’Ateneo libertario de Vallecas et écrire de nombreux textes libertaires tout en collaborant à la presse dont CNT et Historia Libertaria.

Francisco Simancas est mort quasi centenaire à Madrid le 23 novembre 1998.

Œuvre : - Actualizacion de la rebelion de las masas (Madrid, 1990). – Briyantes y karbones de la CNT (Madrid, 1984). – Carceles y prisiones españolas, dcadas 1920-1930 (Madrid, 1981). – Colectividades (Madrid, 1994). – Esperpentos : Estellas sangientas Ascaso y Durruti (s.l., s.d.). – Grandezas y miserias de la CNT (s.l.). – El grillo : hombres en la lucha Pedro y Valeraino Orobon Fernandez, Maujo Bajatierra (Madrid, 1980 ?). – Pablin el asturiano (Madrid, 1981). – Parnasillo (Madrid, s.d.). – Poesias, libro III (Madrid). – Trapisondalia (Madrid, 1988). – Viaje a Estokolmo (Madrid, 1989). – Yo accuso (1988) ; - Cipriano Mera, albanil y anarquista (1980)


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