Dès l’âge de 8 ans José Segura avait servi d’agent de liaison avec les imprimeries clandestines de la CNT à Puerto Sagunto.
En juillet 1936, à peine âgé de 14 ans il s’enrôla dans la Colonne de Fer après avoir triché sur son âge. Son père Gregorio le récupèra une première fois mais José repartit pour le front et participa aux combats de Teruel, Guadalajara et Madrid dans des unités confédérales. Il effectua à cette époque plusieurs missions en territoire ennemi.
Fait prisonnier à la fin de la guerre en Andalousie il resta une année dans la cellule des condamnés à mort, puis passa deux ans dans un bagne de Guinée espagnole et dans un bataillon disciplinaire de la marine.
Á sa libération en 1945 il participa à la clandestinité et à à la guérilla. José Segura a été arrêté en 1947 mais parvint à s’évader et à gagner Barcelone où il resta caché deux ans.
En 1949 après la naissance de son fils Pepito, il passa en France avec sa compagne et fut interné dans un camp près de Perpignan.
Après avoir obtenu le statut de réfugié politique il travailla comme métallurgiste à l’usine Scneider en Bourgogne, puis en Lorraine à l’usine Sollac. En 1973 il s’installa à Miramas et travailla à la Sollac de Fos sur Mer. En 1976 il participa à la création du Centre Culturel Espagnol de Miramas, dont il devint le président en 1980. Il a participé également à la vie associative de Miramas en particulier au Centre La Harpe et au Centre Social Jean Giono.
José Segura est mort à Miramas le 20 février 1997. Le 15 novembre suivant le Centre Culturel espagnol prit le nom de Centre José Segura.