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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

SANCHEZ MONTES, Ernesto
Né à Barcelone en 1917 - Garçon de café - EC – UJA – CNT – Barcelone (Catalogne)
Article mis en ligne le 23 février 2013
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Ernesto Sánchez Montes, militant de Estat Catala et de la CNT, avait été volontaire pendant la guerre civile et avait combattu dans le Bataillon Alpin.

Dès la fin de la guerre, il fut membre de l’Union des Jeunesses Antifascistes (UJA) première organisation de résistance fondée en février 1939 par des militants des Jeunesses Libertaires de Santa Coloma de Gramenet et de Sant Adriá de Besós (Barcelone) autour du militant Manuel Campeny Pueyo. Il était le seul, parmi les 21 membres de l’UJA âgés de 15 à 22 ans, à ne pas appartenir à la FIJL.

L’UJA a été démantelée en mai et juin 1939 où tous ses membres ont été arrêtés. Lors du Conseil de guerre permanent et spécial qui s’est tenu à Badalone le 2 janvier 1940, Ernesto Sánchez Montes fut condamné à la détention à perpétuité avec sept autres, tandis qu’étaient prononcées cinq peines de mort dont seule celle contre Manuel Campeny Pueyo sera exécutée.

Le 28 mars 1942 il fut transféré à la prison provinciale de Lérida et travailla à la reconstruction du village de Torres del Segre dans le cadre de la Direction Générale des Régions dévastées. Le 12 juin 1943 il fut envoyé au service militaire au détachement du génie de Sant Sadurni d’Anoia. En juillet 1944 sa peine fut ramenée à celle de 12 ans de détention et il fut remis en liberté provisoire.


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