Adhérent depuis son adolescence à la Fédération ibérique des jeunesses libertaires (FIJL) de Malaga, Rafael Romero y avait paricipé à la lutte contre le coup d’État franquiste. Après la chute de Malaga en 1937, il « était parvenu à gagner la province de Grenade où il fut arrêté par les franquistes et condamné à 20 ans de prison.
Remis en liberté conditionnelle au bout de 3 ans de prison, il participait à la CNT clandestine à Grenade. Au bout de 3 années, et pour échapper à la répression, les compagnons le transféraient jusqu’à Cadix puis à Tanger d’où, en barque il était évacué vers le Maroc et débarquait à Kentitra près de Casablanca où il fut arrêté et emprisonné par les autorités françaises. Il s’installa ensuite à Casablanca où parvinrent à la rejoindre sa compagne et ses deux filles.
En 1965 il émigra à Liège (Belgique) où il fit partie de la FL-CNT. Puis en 1967 il s’intalla à Grenoble (Isère) où il sera nommé secrétaire du comité comarcal CNT Isère-Savoie et de la Solidarité internationale antifasciste (SIA). A la fin de sa vie il était le trésosier du SOV-CNT de Grenoble.
Rafael Romero est décédé à Grenoble le 3 avril 1992.