Ismael Roig Soler avait été envoyé par son père au séminaire en 1923. Après avoir abandonné le séminaire en 1926, il alla à Albaida où résidait sa famille et commença à travailler dans une imprimerie. En 1929 il s’installa à Carcagente où à l’avènement de la République il adhéra à la CNT. Dans les premières années de la République il fut particulièrement acrif lors des mouvements sociaux aux cotés notamment de José Granell, Paco Cucurella, Vicente Sanmarti et Vicente Esorada.
Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il fut d’abord milicien dans la Colonne de fer, puis dans la colonne cénétiste Levanteavant d’être soldat dans la 82e Brigade Mixte où il avait le poste de trésorier payeur. A la fin de la guerre il parvenait à échapper de la nasse d’Alicante et à passer en France où il fut interné au camp de Saint-Cyprien.
Très rapidement il revenait clandestinement en Espagne où à Barcelone il s’intégrait au groupe Levanteanimé par Ginés Camarasa. Arrêté en juin 1945, mais non identifié, il fut rapidement remis en liberté. Il collabora alors très activement avec le Comité régional et fut notamment chargé de l’impression de Solidaridad Obrera. En novembre 1945 il fut une nouvelle fois arrêté mais parvint à s’échapper de la Préfecture de police.
Dans les années qui suivirent, il mit un teme à ses activités clandestines et se consacra à son travail. Mais, en 1954, après avoir été reconnu par un fasciste à Carcagente, il dut partir pour la France. Il émigra ensuite en Uruguay où il allait vivre à Montevideo jusqu’en 1960 où il émigra au Vénézuela.
En 1975 il retournait en Espagne et l’année suivante s’installait à Barcelone. En 1997 il collabora au Bolein Amical 26e Divisionpublié à Toulouse par les anciens de la Colonne Durruti. Il est décédé à Barcelone le 17 février 2001.
Œuvres : - Asi luchamos : Republica, guerra, clandestinidad y exilio de un anarcosundicalista (Benicull, 1999).