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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

Né en 1918
BANDERAS HERNÁNDEZ, Isidoro
Groupe de Miguel VILLAREJO ARANCE "EL PERDIZ" - Jaén (Andalousie)
Article mis en ligne le 22 janvier 2007
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Á la fin 1940 ou au début 1941 Isidro Banderas Hernández, habitant de Baños de la Encina (Jaén) se joignait au groupe formé par Miguel Villarejo Arance Perdiz et Esturnio Romero González un militant communiste de Peñarroya (Cordoba) qui s’était joint à lui à l’été 1939. Isidoro qui lui avait servi d’agent de liaison à plusieurs reprises avait deux de ses soeurs prisonnières et son frère Ramon avait été fusillé par les franquistes.

Le 21 juillet 1941 la Guardia Civil découvrait et arrêtait Isidoro Banderas à La Lancha (Jaén) où il allait visiter ses oncles. Dès les premiers coups reçus, il acceptait de révéler la cachette de Miguel Villarejo Arance à condition qu’on ne le batte plus. Ce sont près de cent hommes, pour moitié de la Guardia Civil et pour l’autre de phalangistes qui guidés par Isidoro encerclaient la grotte où devaient se trouver les guérilleros. Mais Miguel Villarejo qui relevait des collets les vit arriver et eut le temps de prévenir Esturnio Romero González. Les deux hommes parvenaient à s’enfuir chacun de leur coté. Les agents de liaison qu’Isidoro Banderas connaissait seront arrêtés ainsi que la compagne de Miguel Villarejo qui sera atrocement torturée.

Esturnio Romero sera finalement capturé le 10 septembre 1941 et fusillé à Jaén le 10 décembre 1942. Quand à Miguel Villarejo Arance il échappera à toutes les poursuites et réapparaîtra en avril 1969 suite au décret d’extinction des "responsabilités de guerre" pris par le pouvoir franquiste.


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