Bandeau
Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

PUEYO MORENO, Joaquin
Né à Madrid - FIJL – CNT – Madrid (Nouvelle-Castille) – Paris
Article mis en ligne le 6 août 2012
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Joaquin Pueyo Moreno avait participé à la Libération de la France au sein de la 2ème DB du Général Leclerc où il était mécanicien tankiste.

Après la guerre, il était retopurné en Espagne où, en 1947, il était membre du Comité régional du centre de la Fédération ibérique des jeunesses libertaires (FIJL) et délégué au Comité de défense du centre de la CNT. Après avoir assisté en septembre 1947 à un plenum de la CNT à Madrid il fut arrêté et traduit devant un conseil de guerre où il fut condamné à 30 ans de prison. A San Miguel de los Reyes, il collabora avec J. Gomez Casas, Francisco Cañas, Manuel Fornes, Angel Urzaiz et José Ibañez au périodique clandestin manuscrit El Aguilucho(1950, 3 numéros) confectionné par Juan Busquets et Jacinto Mas.

En juin 1952, avec un faux-ordre de libération, il parvenait à s’évader de San Miguel de los Reyes (Valence) avec José Caba Pedraza et Joaquin Pueyo Moreno. Repris près de la frontière française, à Elizondo, il était condamné à 8 années supplémentaires de détention et était interné à San Miguel de los Reyes (Valence). Seul José Caba Pedrazo était parven à passer en France.
Suite à un mouvement de protestation des prisonniers, il fut transféré le 2 avril 1957 au Dueso tandis que les libertaires Liberto Sarrau, Manuel Fornés, Enrique Marcos et les communistes José Ribas et Victoriano Sanchez étaient transférés au pénitencier de Burgos. Lors de ce transfert, les organisations internes de la prison avaient collecté dans les ateliers 1800 pesetas et près d’une cinquantaine d’internés, malgré les gardes, les accompagnèrent jusque dans la cour de la prison.

A sa remise en liberté au début des années 1960, il passa en France et s’installa à Paris.


Dans la même rubrique