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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

PUERTAS PUERTAS, José
Né à Grenade en 1902 – tué le 14 novembre 1949 - Mineur – UGT – CNT – Groupes de Ramon VILA CAPDEVILA « CARAQUEMADA » & de Marcelino MASSANA BANCELLS « PANCHO » - Barcelone (Catalogne)
Article mis en ligne le 5 août 2012
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.
José Puertas Puertas (1948)

Mineur à Figols et adhérent à l’UGT, José Puertas Puertas avait été milicien pendant la guerre. N’étant pas parvenu à la fin de la guerre à passer en France, il avait été emprisonné et avait subi une détention difficile au cours de laquelle il contracteara une tuberculose.

Après sa remise en liberté provisoire au début des années 1940, il était retourné à Berga et à la mine de Figols et avait établi le contact avec la guérilla libertaire. Il allait désormais sevir d’agent de liaison entre la montagne et Barcelone, parcourant des dizaines de kilomètres sur les chemins de montagne pour informer et ravitailler les guérilleros. Il fut plus particulièrement lié à Ramon Vila Capdevila Caraquemadaet surtout à partir de 1944 à Marcelino Massana Bancells Panchotrès actif dans la région du Bages et de Bergueda.

José Puertas Puertas a été arrêté le 11 novembre 1949 avec les cénétistes Juan Villela Peralba Moreno, José Bartobillo Moles Delgado, Lourdes Villela Soler, Miguel et Jaime Guito Gramunt. Accusés avec Juan Villela et José Bartobillo d’être impliqués dans l’attaque le 9 novembre des mines de Figols par Massana, ils furent soumis à la torture dans les locaux de la Guardia Civil de Berga. Lors de ces séances de tortures, José Puertas Puertas, répétait inlasablement « le seul résistant ici, c’est moi ». Le 14 novembre tous trois étaient amenés près du pont de Vilada et assassinés par la Guardia civil (« loi de fuite »).

Une plaque rendant homage à ces trois militants sera apposée le 22 juillet 1999 lors de la Seconde marche d’hommage aux maquis organisé par un collectif libertaire.


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