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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

PIERA LLOBERAS, Sebastian "Ramon VERDU MORA"
PSUC – Barcelone (Catalogne) – France
Article mis en ligne le 15 juillet 2012
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Sebastian Piera Lloberas avait été pendant la guerre commissaire d’une compagnie de la 27e Division de l’armée républicaine. Il était passé en France lors de la Retirada. Puis il avait semble-t-il gagné l’URSS où pendant la Seconde guerre mondiale il avait été lieutenant dans les groupes de partisans.

Sebastian Piera était l’un des cadres du PSUC qui avait été envoyé en Espagne vers 1946 par Juan Comorera. Arrêté sous le nom de Ramon Verdu Mora peu après son arrivée à Barcelone, lors des rafles de 1947 contre le PSUC et l’Agrupacion guerrillera de Catalunya il fit partie du groupe de 80 militants communistes et de l’Agrupacion traduits devant un conseil de guerre tenu à Barcelone les 13-14 octobre 1948 et où il fut condamné à la peine de 3 ans de prison.

A ce même conseil avaient été condamnés à mort 14 des accusés, dont quatre – Angel Carrero Sancho, Numen Mestre Ferrando, Pedro Valverde Fuentes et Joaquin Puig Pidemunt – furent fusillés le 17 février 1949 au camp de la Bota.

A sa libération en 1949, il était passé en France où, l’année suivante, lors de l’opération Bolero-Paprika (contre le PCE), il fut assigné à résidence à Ajaccio (Corse) où il s’installa.

Dans les années 1990 il participait aux activités de l’Asociacion Guerra y Exilio pour obtenir la réhabilitation des anciens guérilleros.


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