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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

OLMO SAEZ, Jesus del « MALATESTA »
Né à Saragosse le 18 octobre 1924 – mort le 14 juillet 1958 - FIJL – MLE – CNT – Groupe de José LLUIS FACERIAS « FACE » - France – Barcelone (Catalogne) – Italie
Article mis en ligne le 5 mai 2012
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.
Jesus del Olmo Saez

Lors du mouvement révolutionnaire de 1933, Jesus del Olmo Saez avait été déguisé en enfant de chœur lorsque sa famille pour échapper à la répression avait fui de Saragosse. Pendant la guerre et la révolution il était en 1938 dans une colonie de vacances à Sitges où il perdit trois doigts de la main droite en jouant avec un détonateur trouvé sur la plage.

Passé en France lors de la Retirada, il fut après la seconde guerre mondiale membre de la Fédération ibérique des Jeunesses libertaires (FIJL) et s’intégra au groupe de José Lluis Facerias avec lequel il allait effectuer plusieurs missions en Catalogne.

En 1951, la Commission de défense du MLE l’envoya à Barcelone avec César Saborit Carralero, Pedro Gonzalez Fernandez et deux autres compagnons. Puis en juin 1952 il accompagna Facerias en Italie où il allait participer à diverses activités éditoriales à Carrare, Gênes et Livourne, à l’organisation de campings internationaux et aux diverses expropriations effectuées dans ce pays par José Lluis Facerias.

Fin 1954, Jesus del Olmo Saez Malatestaprenait ses distances avec Facerias et revenait en France. Le 14 juillet 1958, il décédait dans un accident de la route près d’Antibes, laissant seule sa compagne Pilar Burgos et son petit garçon Floreal.


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