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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

OLMEDO TOMILLERO, Manuel
Né à Carmona (Séville) le 20 octobre (ou avril ?) 1920 – mort le 24 octobre 1999 - Paysan – FIJL - FAI – CNT – Séville (Andalousie) – Ciudad Real & Madrid (Nouvelle-Castille)
Article mis en ligne le 5 mai 2012
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Né dans une famille libertaire, Manuel Olmedo Tomillero avait commencé à fréquenter l’Ateneo Cultural libertario de Carmona dès l’âge de 11 ans. Membre du groupe de jeunes Nueva Semilla, il avait ensuite participé à la fondation de la FIJL locale. En avril 1936 il avait adhéré à la Fédération anarchiste ibérique (FAI) et était alors le délégué d’un groupe de moissonneurs de Carmona (Séville).

A l’été 1936, après l’occupation de Carmona par les franquistes, il était parvenu à gagner la province de Ciudad Real où il aurait participé à la collectivité agricole de Torrenueva. Puis, en trichant sur son âge, il s’enrôlait d’abord dans la Colonne Torrespuis dans la Colonne Espartacoorganisée par la régionale andalouse de la CNT et dans laquelle il allait combattre toute la guerre.

Fait prisonnier à la fin de la guerre il fut interné au camp d’Albatera et de Los Almendros avant de revenir à Carmona où il fut arrêté en 1940 et envoyé au XXème Bataillon disciplinaire de travailleurs à Tetouan. A la dissolution du Bataillon en 1943, il fut mobilisé au 15ème régiment d’infanterie dans les Pyrénées dont il ne sera libéré qu’en 1946. Il retournait alors à Carmona où 9 membres de sa famille avaient été tués par les franquistes et s’intégrait à la CNT clandestine où il défendit les postions les plus orthodoxes face à la tendance possibiliste.

A la mort de Franco il travaillait chez Iberiaà Madrid où il avait implanté une section syndicale de la CNT. De 1980 à 1988 il fut membre du secrétariat de l’Associatioon Internationale des travailleurs (AIT). En février 1998, suite à des dissessions internes il démissionnait du groupe Horizontede la FAI madrilène et adhérait au groupe Paso a la verdadde la FAI de Santander.

Manuel Olmedo Tomillero, qui avait été délégué à de nolmbreux congrès et avait collaboré notamment au Boletin AIT, Cenit(1995), CNT(1992-1997), Tierra y Libertadet Solidaridad(1980), est décédé à Madrid le 24 octobre 1999.


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