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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

NUNEZ PEREZ, Juan « LUIS » ; « CUCHILLITAS »
Né à Ubrique (Cadix) – assassiné le 22 octobre 1949 - MLE – CNT – Agrupacion Fermin Galan - Cadix (Andalousie)
Article mis en ligne le 30 avril 2012
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Frère d’Antonio Bartoloet de Francisco, Juan Nuñez Pérez Luisavait participé poir la premiète fois et en tant que complice, à l’enlèvement le 23 octobre 1946 de Juan Moreno Gutiérrez et Francisco Guriérrez Barea à Salto del Polo, commune d’Ubrique et qui tous deux furent libérés après le versement d’une rançon de 100.000 pesetas.

De 1947 à 1949, il participa à tous les enlèvements réalisés par son frère Antonio Nuñez Pérez (voir ce nom).

En février 1949, dans la Sierra de Las Cabras sur le district de Jerez de la Frontera, il participa à la réunion où fut fondée l’Agrupacion antifascista Fermin Galan dirigée par le cénériste Bernabé Lopez Calle. Le 3 mai 1949, il participait à l’enlèvement de José Merencio Troya libéré contre une rançon de 250.000 pesetas et le 31 mai suivant, à Majada Tejeda, commune de Jerez, parvenait à s’enfuir lors d’une embuscade tendue par la Guardia Civil, mais, dans sa fuite perdait ses papiers et 1.000 pesetas.

Juan Nuñez Pérez Luisa été assassiné par surprise le 22 octobre 1949 à la ferme Juan Diegode Montejaque (Malaga) par le paysan Aureliano Sanchez Naranjo El Pringuequi avait été infiltré par la Guardia Civil qui prétendra que Juan Nuñez avait été tué lors d’un affrontement.

Suite à cet assassinat El Pringue, par peur des représailles et sous la pression de la population, avait dû abandonner le village.


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