Bandeau
Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

MERINO OSUNA, Francisco
Né en 1916 à Castro del Rio (Cordoba) – fusillé le 19 juin 1939 - Paysan – FAI – CNT – Castro del Rio (Andalousie)
Article mis en ligne le 19 décembre 2011
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.
Francisco Merino Osuna

Francisco Merino Osuna avait commencé à militer très jeune dans le mouvement libertaire dont il fut l’un des animateurs à Castro del Rio. Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il fit partie des milices confédérales qui défendirent Castro del Rio le dernier villlage encore aux mains des Républicains. Après la chute du village il fit partie des nombreux habitants qui se replièrent sur Andujar où il s’intégra à la 25ème Agrupacion de milicias populares avec laquelle il allait combattre pendant deux ans sur le front de Ciudad Real. En 1938 il épousait Carmen Trujillo Garcia et à la fin de l’été 1938, tombé malade, était envoyé dans une unité d’infanterie dans la zone de Jaén où il restait jusqu’à la fin de la guerre.

En mars 1939, muni d’un sauf conduit, il regagnait Castro del Rio où il reprenait sa vie avec sa compagne et leur fils né quelques mois plus tôt. Début mai 1939, après avoir été reconnu par un fasciste, il était arrêté à Castro del Rio, accusé de « rébellion militaire » et, le 13 mai 1939, condamné à mort par un conseil de guerre. Le 19 juin 1939 il était fusillé au cimetière de Castro del Tio et enterré dans une fosse commune.

Deux ans après sa mort il fut condamné pour une affaire politique à une amende de 100 pesetas. Sa veuve sera également l’objet de pressions pour qu’elle signe, ce qu’elle refusa de faire, un document établissant que son mari était décédé de mort naturelle.


Dans la même rubrique

MERCADO, Manuel
le 12 février 2023
par R.D.
MESEGUER, Luis
le 16 septembre 2018
par Webmestre
MESTRE FONT, Francisco
le 17 avril 2016
par R.D.
MERINO LEDESMA, Eugenio
le 13 septembre 2014
par R.D.
METOLA AMAT, Ricardo
le 8 mars 2014
par R.D.