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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

MERIDA ROBLES, José « CATALAN »
Tué le 24 mai 1947 - CNT (?) - Groupe des frères QUERO ROBLES « Los QUEROS" – Grenade (Andalousie)
Article mis en ligne le 18 décembre 2011
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Membre du groupe des frères Quero Robles Los Queros, José Merida Robles Catalan a été tué le 24 mai 1947 avec Antonio Ibañez Huete Chato Borrego de Dolar et Antonio Quero Robles, le dernier des frères encore vivant, lors de l’assaut par la police de la maison du n°7 Camino de Ronda à Grenade où ils étaient cachés. Il semble que José Merida et Antonio Quero, qui, selon la Guardia Civil, avaient mortellement blessé l’industriel Indalecio Romero de la Criz lors d’une tentative de hold-up le 21 février précédent, se soient rendus et aient été abattus ensuite par les gardes.

La localisation du groupe airait été dûe à la trahison de Fermin Castillo -exécuté ultérieurement par la guérilla - et de Miguel Contreras.

La cachette des guérilleros avait été encerclée le 22 mai par la Guardia Civil qui s’était heurtée à la résistance armée de ses occupants. Dans la matinée du 23, Chato Borrego de Dolar s’était tué en se jetant, enroulé dans un matelas, du 3ème étage de la maison. José Merida Robles s’était rendu dans la nuit du 23 au 24 et avait été obligé par les gardes à retourner dans la maison pour convaincre Antonio Quero de se rendre à son tour et il semble bien que le matin du 24 les deux guérilleros étaient sortis de la maison sans armes.


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