Après avoir combattu aux Asturies pendant la guere civile, José Luis Merediz Victores était passé en France lors de la Retirada. Pendant l’occupation il y participa à la Résistance et après la Libération resta 8 mois à La divivision de guérilleros espagnols de Pau.
En avril 1945, à la tête d’un groupe de 5 guérilleros, il était envoyé en Espagne pour s’implanter dans les provinces basques. N’ayant pas réussi à implanter un foyer de guérilla dans ces provinces, il était envoyé à Madrid puis à Malaga où il entrait en contact avec José Muñoz Lozano Roberto qu’il avait connu en Vizcaye et qui était le responsable de l’Agrupacion Roberto.
En février 1946 il recevait l’ordre d’aller dans la province de Grenade pour y unifier sous les ordres du Parti communistes les divers groupes actifs dans cette province. C’est lui qui aurait convaincu Juan Francisco Medina Garcia Yatero d’acepter à cette époque la discipline du PCE.
A la mi-mai 1946 était arrivé à Séville Ricardo Beneyto Sopena Dario,qui sous la fausse identité de Felipe Gomez Gonzalez allait réorganiser le parti. Le comité régional était alors dirigé par Rafael Armada Ruiz et José Luis Merediz était chargé de la guérilla. Puis sur l’ordre de Ricardo Beneyto il était envoyé dans la province d’Almeria pour y coordonner la guérilla, ce qu’il ne parvint pas à faire. A son retour d’Almeria, il était arrêté le 13 janvier 1947 à la gare de Fiñana (Almeria) et acceptait de collaborer avec la Guardia Civil.
Prétendant s’être évadé il s’intégrait alors au groupe de Francisco Lopez Pérez Polopero. Le récit de son évasion paraissant suspect, il fut mis sous surveillance par ses compagnons et, en mars ou mai 1947, sur ordre de Francisco Rodriguez Sevilla Sevilla, il était exécuté par l’agent de liaison Antonio Rodriguez.
Son cadavre qui avait été jeté dans une carrière de pierres à chaux au lieu dit Cerro Negro, commune d’Orgiva (Grenade) sera retrouvé le 20 octobre 1947 par la Guardia Civil et enterré à Orgiva.