Journaliste, écrivain et photographe, Pedro Mas de Valois avait écrit dans les années 1930 plusieurs nouvelles parues dans la collection La Novela ideal. Il aurait alors été membre du groupe anarchiste Los de ayer y los de Hoy.
Pendant la guerre, il collabora notamment à Libertad (1937) l’organe de la 42e Division, à Mas alla organe de la Division Ascaso et fut en 1938 le directeur appointé de Juventud Libre. Il fut dans les derniers mois de la guerre l’un des rédacteurs de Alianza l’organe de l’Alliance de la jeunesses antifasciste.
Exilé en France lors de la Retrada, il était en 1941 à Bordeaux membre, aux cotés de Berbegal et de Sentis, de la Commission de relations de la CNT en zone occupée. Puis il rentrait en Espagne pour s’y intégrer à la clandestinité.
Au plenum tenu à Las Planas en octobre 1943, il fut nommé secrétaire du Comité régional catalan de la CNT où il remplaçait Joaquin Miralles Juan Ferrer et dont les autres membres étaient José Maria Follos, Puerto et Carreretero. C’est lui qui avait chargé à cette époque Helios Gomez Rodriguez de l’édition clandestine de Solidaridad Obrera. Lors di plenum catalan tenu part la Fédération ibérique des jeunesses libertaires (FIJL) en août 1944 à Barcelone, il fut chargé de la constitution du Comité régional aux cotés de Rosita Gonzalez Lahoz Rosita Carreras et de José Gonzalez Puig.
Arrêté en décembre 1944 avec notamment Generoso Grau, il aurait alors demandé, depuis la prison et par l’intermédiaire de membres du Parti du travail, à s’entretenir avec certains responsables des syndicats verticaux (CNS) et de l’église, ce qui entraîna son exclusion de la CNT et de la FIJL. Il se serait alors rallié au régime franquiste.
Oeuvres : - Horror en el terruño, la literatura y la juventud (Barcelone, s.d.) ;- Resurgimento (La Novela ideal, 1931) ; - - Luchas anonimas (La Novela ideal, 1932) ; - El Hombre que penso en matar (La Novela Ideal, 1933) : - Memoria de un sindicalista (avec un prologue d’A. Pestaña)