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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

MARTINEZ LUQUE, Tomas « MARTINEZ »
Né à Bujalance (Cordoba) en 1905 – tué le 6 janvier 1944 - CNT – Groupe des frères RODRIGUEZ MUÑOZ « Los JUBILES » - Cordoba & Jaen (Andalousie)
Article mis en ligne le 5 novembre 2011
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Tomas Martinez Luque Martinez fut dès le début des années 1940 membre du groupe des frères anarchistes Francisco, Juan et Sebastian Rodriguez Muñoz Los Jubiles auxquels il était très lié.

En 1942 il était dans la section comprenant les frères Mateo Bejar et Manuel Alcala Cabanillas, Antonio Castilla Ramirez Bigotin, Juan Castro Santiago Boy et Francisco Jimenez Pozo Churro.

Au cours de l’année 1942 le groupe passait dans la province de Jaén. Le 14 décembre 1943, lors d’un accrochage avec la Guardia Civil de Jaén, Tomas Martinez Luque fut blessé avec Miguel Morales Hueto Payasoet Sebastian Rodriguez Muñoz tandis qu’était tué Juan Rodriguez Muñoz.

Le 6 janvier 1944 le groupe était encerclé à la ferme Mojapies, district de Montoro (Cordoba) par une centaine de membres de la Guardia Civil dirigés par Felipe Martinez Machado. Tomas Martinez Luque était tué lors d’une tentative de sortie. Puis ce fut le tour de Francisco et Sebastian Rodriguez Muñoz, Antonio Castilla Ramirez, Miguel Morales Hueto Payaso et Manuel Jiménez Fernandez El Gato. Seul le jeune José Moreno Salazar El Quincallero avait survécu et avait été capturé. Le groupe avait sans doute été dénoncé par un de ses anciens membres, Juan Olmo Garcia Abisinio.

Les cadavres des guérilleros tués seront ramenés à Bujalance où ils seront exposés en place publique.