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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

MARTINEZ GARCIA, Esperanza « SOLE » ; « Consuelo PALLARES OLIVARES »
Née à Villar de la Saz de Arcas (Cuenca) le 27 avril 1927 - PCE – AGL, 5ème secteur – Cuenca (Nouvelle-Castille) - Navarre – Saragosse (Aragon)
Article mis en ligne le 2 novembre 2011
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Fille aînée de Nicolas Martinez Rubio et militante du PCE, Esperanza Martinez Garcia Sole, qui servait jusques là d’agent de liaison, s’était intégrée en décembre 1949 au 5ème secteur de l’Agrupacion guerrillera de Levante (AGL) avec ses sœurs Amadora Rosita et Angelita Blanca.

Esperanza Martinez Garcia (prison de Yeserias)

En septembre 1951 elle gagnait Barcelone avec un agent de liaison puis passait en France avant de repartir, à la demande du PCE, avant la fin de l’année en mission en Espagne. Le 25 mars 1952, suite à la dénonciation d’un agent de liaison, et sous la fausse identité de Consuelo Pallares Olivares, elle était arrêtée dans un train à Miranda de Ebro. Très durement interrogée et torturée au point de souhaiter mourir, son incarcération fut ressentie comme une "libération". Condamnée à une très lourde peine de prison, elle fut remise en liberté provisoire le 25 février 1967 après avoir passé 15 ans derrière les barreaux.

Installée à Saragosse, elle y fut la première femme à contracter un mariage civil dans la ville. La cérémonie s’était déroulée à la prison où son mari purgeait une peine de trois ans de rpsuin pour avoir dustrubié de la propagande des Commissions ouvrières.

En 2000 elle résidait à Saragosse et participait au documentaire de Montxo Armendariz Silencio Roto sur la guérilla et en 2001 au film de Javier Corcuera "La guerrilla de la memoria".


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