Lorenzo Maerinez Alvarez avait commencé à militer très jeune dans le mouvement libertaire et au syndicat CNT du métal au Leon. Emprisonné lors d’une grève des ouvriers du téléphone, il fut à nouveau emprisonné lors des mouvements révolutionnaires de décembre 1933, puis d’octobre 1934 et ne fut libéré qu’en février 1936.

Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936 il parvenait à s’enfuir par Astorga et Veguellina et à gagner la zone républicaine où il s’intégrait au Bataillon 212 et combattait aux Asturies puis à Bilbao. Après la chute du front nord il parvenait à retourner en Nouvelle-Castille et comabttait dans la zone de Guadalajara.

Resté caché à Madrid à la fin de la guerre il était arrêté et emprisonné. A sa libération il travaillait dans la métallurgie et était très actif dans le Comité CNT du métal qui déclencha des grèves durement réprimées. En 1946 il était le responsable des trois groupes de défense de la CNT de Madrid et assurait les liaisons entre le Comité national et les provinces, notamment avec le Leon. Il était particulièrement lié à Severino Mayoral Villamor qui assurait à cette époque les liaisons avec les guérilleros d’Estremadure, Ciudad Real et Almaden. Arrêté à Madrid en juillet 1949, il fut transféré le mois suivant à Ocaña avec 46 autres militants de la CNT et fut condamné à une lourde peine.

Après la mort de Franco, il participa à la reconstruction de la CNT à Madrid.

Lorenzo Martinez Alvarez est décédé à Madrid le 11 juin 1993.