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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

CAMPILLO CAMPO, José Marcos
Groupe de Ceferino CAMPO ROIZ « MACHADO » - Santander (Cantabrie) – France
Article mis en ligne le 1er octobre 2011
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

José Marcos Campillo Campo était membre du groupe de Ceferino Campo Roiz Machado, appelé aussi Brigada Machado, qui opérait depuis la fin de la guerre dans la zone occidentale de la Cantabrie. A l’utomne 1940 il fut capturé dans une grotte du district de Tresviso avec Hermenegildo Campo Gildo et Mateo Campo. Lors de leur transfert vers Tresviso, José Marcos Campillo parvint à s’enfuir tandis qu’était tué Mateo Campo.

Fin mars 1946, c’est lui qui avait recueilli quatre survivants du groupe de Gabriel Perez Diaz responsable d’un groupe venu de France et appelé Brigada Pasionaria.

Le 14 avril 1953 il parvenait à s’échapper lors d’une embuscade tendue par la Guardia Civil sur le mont de Valdediezma (Tresviso) dans laquelle était tué Bernardo Quintiliano Guerrero Tuerto. Après s’être caché dans la zone de Lon-Carmaleño, il fut soigné de ses blessures puis fut transféré à Bilbao où il prépara son passage en France avec l’aide de l’un de ses frères et pour financer l’opération il enleva l’avocat E. Bollan qui fut libéré contre une rançon. Le 4 octobre 1955 il parvenait à passer en France avec Pedro Campo Campillo et Santiago Rey. Les autorités franquistes demandèrent leur extradition qui fut refusé par le gouvernement français.

José Marcos Campillo était vivant au milieu des années 1990.


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