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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

MANINI, Carlos
MLE – CNT – Barcelone (Catalogne) – Pau (Pyrénées Atlantiques)
Article mis en ligne le 17 septembre 2011
dernière modification le 14 janvier 2024

par R.D.
Carlos Manini

Carlos Manini militait avant la guerre civile au syndicat CNT de la gastronomie de Barcelone, dont avec sa compagne, Pepita Solé, il fut en 1937 le directeur de son organe Gastronomica(Barcelone, 1937, 4 numéros).

Exilé en France lors de la Retirada, il travailla ensuite dans le Groupe de travailleurs étrangers
526 comme mineur à Buzy (Pyrénées Atlantiques). Pendant l’occupation allemande, il entra en contact avec la Résistance et, avec sa compagne,, Pepita Solé qui servait d’agent de liaison, mit el place dès 1940 plusieurs réseaux de passage dans les Basses Pyrénées entre la France et l’Espagne dans ce département. L’un ds guides les plus expérimentés était Leonardo Claria. Son réseau collaborait avec celui de Francisco Ponzan et Pat O’Leary.

A l’été 1944, quelques jours avant la Libération, Carlos Manini avait été arrêté à son domicile de Buziet par la Gestapo. Puis les allemands avaient commencé à perquisitionner plusieurs maisons et dans l’une d’elles avaient été confrontés à la résistance de Francisco Lopez et Narciso Gomez, tués dans l’afrontement, et de Angel Bueno arrêté puis exécuté peu après. Profitant de la confusion, Carlos Manini értait parvenu à s’échapper et à ganer la montagne.

A la Libération il fit partie du groupe de compagnons qui, dans la région de Pau, installèrent l’émetteur Radio CNT-FAI qui allait émettre en direction de l’Espagne pendant quelques semaines avant d’être interdit par les autorités françaises à la suite d’une plainte du régime franquiste.

Lors de la scission du mouvement libertaire en 1945, Carlos Manini continua de militer à la FL-CNT de Buzy-Pau de la tendance dite collaborationiste.


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