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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

LOPEZ VOCES, Gonzalo « POLICIA DE ACERO »
PSOE – Carucedo (Leon) – Sao Paulo
Article mis en ligne le 17 juillet 2011
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

A partir de 1940 le militant socialiste Gonzalo Lopez Voces Policia de Acero allait être l’un des organisateurs dans la zone du Bierzo de réseau de soutien et d’appui de la guérilla.

En 1942 il était le coordinateur du Servicio de informacion republicano (SIR) de petits groupes de renseignement fomés, selon le témoignage d’Irma Ros « dans chaque village…d’un ou deux agents choisis parmi les personnes les plus compétentes, celles en qui la résistance avaiet le plus confiance et les mieux placées auprès des personnes ennemies ». De nombreuses femmes chargées de faire le ménage dans les locaux de la Guardia Civil appartiendront à ces groupes. Gonzalo Lopez Voces fut l’agent de liaison entre ces groupes et le Comité directeur de la Federacion de guerrilas Leon-Galicia.

En 1944, lors du 4ème confrès tenu par la Federacion, le SIR fut transformé en 4 Compagnies de milices passives dont Gonzalo Lopez fut nommé responsable de la quatrième qui couvrait les territoires de Borrenes et de Carucedo. Parallèlement il continuait d’assumer la coordination des agents de liaison dont il était le responsable à l’Etat major de la Fédération.

Début 1945, l’organisation sera fortement touchée par la répression et plus de 500 membres de ces Milices passives seront arrêtés. Gonzalo Lopez Voces, blessé, parviendra à gagner la montagne. Sa famille négociera alors sa reddition auprès des autorités. Condamné à la prison, il bénéficiera d’une remise de peine par le travail et à sa libération émigrera au Brésil où il s’installera à Sao Paulo.


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