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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

LOPEZ TORRES, Emiliano “El POTO”
Né à Salobre - tué le 13 mars 1947 - Groupe d’Antonio HIDALGO LOPEZ « ATILA » - Albacete (Murcie)
Article mis en ligne le 17 juillet 2011
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.
Emiliano Lopez Torres

A la fin de la guerre, Emilio Lopez Torres avait été accusé d’avoir dénoncé un curé qui avait été exécuté, avait été emprisonné et à sa libération interdit de retourner à Salobre. Installé à Villapalacios (Albacete), il fut à de nombreuses reprises l’objet de mauvais traitements par la Guardia Civil et avait fini par gagner la Sierra à l’automne 1946.

Emiliano Lopez Torres El Poto était membre du groupe d’Antonio Hidalgo Lopez Atila.

Le 8 mars 1947, étant à Salobre, il échappait au massacre dans lequel étaient tués Antonio Hidalgo Lopez, Ramon Palacios Banegas Enrique, Silverio Leon Palacios Moreno de Reolid, Angel Flores Martinez Nicolas et Atanasio Rodriguez Castillo Chato lors de l’attaque par la Guardia Civil de la ferme Los Marines qui servait de base au groupe. Après avoir appris ce qui venait d’arriver, Emiliano Lopez Torres tentait de fuir et le 12 mars arrivait épuisé dans une ferme entre Los Lazaros et La Casica où la fermière après lui avoir indiqué un grenier à foin pour s’y reposer, allait le dénoncer à la Guardia Civil de Bienservida. Le 13 mars la ferme était encerclée par des forces de la Guardia Civil et du Somaten. Refusant de se rendre, Emiliano Lopez Torres était blessé mais parvenait à s’échapper avant d’être rattrapé près de La Casica. Très faible, il était interrogé, confessait quelques attaques et aurait donné les noms de certains agents de liaison avant de mourir au cours de l’interrogatoire. Il était le dernier guérillero du groupe d’Antonio Hidalgo Lopez Atila.


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