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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

LEIVA PIMENTEL, José Maria
Né en 1910 – tué le 27 décembre 1946 - Groupe de Tomas VILLEN ROLDAN « CENCERRO » - Cordoba (Andalousie)
Article mis en ligne le 10 avril 2011
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

José Maria Leiva Pimentel, qui résidait à Fuente Tojar (Cordoba) était un agent de liaison du groupe de Tomas Villén Roldan Cencerro.

Dans la nuit du 25 décembre 1946 la Guatdia Civil avait encerclé plusieurs maisons d’Alcaudete (Jaén) occupées par des guérilleros qui parvenaient à s’échapper. Deux d’entre eux, Francisco Muriel Lopez Maturranga et un non-identifié, gagnaient Fuente Tojar (Codoba) où ils se réfugiaient dans la maison d’une famille amie. Dans la soirée du 27 décembre, la Guardia Civil, à laquelle ils avaient été dénoncés, encerclait la maison. Les deux hommes commençaient à se défendre tandis que les autres occupants de la maison se cachaient. Dans l’affrontement étaient tués deux gardes et les deux guérilleros. Les autres habitants de la maison – José Maria Leiva Pimentel (36 ans), Manuel Sanchez Noceto (51 ans) et son fils Francisco Sanchez Moral (31 ans) – furent également tués, sans doute exécutés par les forces de répression. Une femme, Josefa Briones Molina (58 ans) qui passait à ce moment dans la rue, fut également tuée sans que l’on sache si c’était par les balles des guérilleros ou de la Guardia Civil.

La Guardia Civil identifiera à tor le deuxième guérillero comme étant Manuel Alcala Molina Petrolero. Ce dernier parviendra à passer en France d’où en 1950 du courrier envoyé à sa famille sera intercepté par la Guardia Civil.


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